On commence la journée à l’hôtel de Narita.
Levés à 6h, on aurait pu dormir plus mais on ne veut pas partir trop tard.
Petit dej (déjà tellement bon et dépaysant même pour un hôtel à côté de l’aéroport: on évite la bouffe occidentale et on fonce sur les soupes, omelette minute, poissons…), puis préparation et navette direction l’aéroport pour prendre le train pour Tokyo.

Avant ça, on fait en sorte de trouver une carte SIM pour le téléphone, qu’on finit par acheter dans un distributeur avec 10’000 yen en cash pour 2 cartes (60 CHF ou EUR), en plus d’un billet de métro pour Tokyo valable 72 heures.
On a hésité à prendre des options pour appeler, mais ça implique d’avoir un numéro, c’était un peu plus cher aux kiosques. On a donc opté pour une SIM pour internet illimité qui nous aura servi tout le voyage. Note: on ne pouvait pas faire de eSIM vu nos téléphones, mais ça semble être la meilleure option.
Ah oui: les distributeurs sont fous au Japon. Il y en a partout, plutôt pour boissons mais on trouve aussi plein d’autres choses (choix des plats dans certains restaurants, options pour les onsens etc.).
Bref, noice. Je teste mon japonais ça et là.
On court prendre le train où on arrive à acheter en 2 minutes 2 billets pour le prochain train pour Tokyo.
On découvre le train direction le centre qui se remplit de plus en plus. Les gens ne sont pas trop sur leurs téléphones, mais lisent, dorment ou sont dans leurs pensées.
On est enfin content de voir le jour et de l’air frais.
L’euphorie commence, y’a des japonais partout!
Il y a même des rizières toutes vertes et les paysages de Narita semblent très jolis. Dans le train, tout est très cordial, silencieux. On laisse la place à des mères avec enfants, on s’organise pour ne pas laisser les bagages n’importe où. On observe (un peu) les gens.
On arrive à Asakusabashi, la station à côté de notre hôtel où on laisse nos valises avant de pouvoir faire le check-in plus tard.
On s’arrête boire un café et un matcha pour Masha en attendant Rumina, la cousine de mon père qui vit au Japon avec ses 3 frère et soeurs et sa mère, et leurs enfants. Aujourd’hui on passe la journée avec eux.
On ne s’est pas vus depuis… facile 25 ans!
Ils passent nous chercher en voiture et on va dans un petit restaurant où on rattrape un peu le temps perdu et on discute de plein de choses.
On rigole avec les enfants, je mange un tonkatsu (porc pané) et Masha un oyakodon (riz au poulet avec un oeuf), tout est très bon. Le service est très accueillant et les gens agréables.
On repart pour visiter un petit musée dédié à Edo, mélange d’histoire et de jeu avec les enfants dans une reconstitution d’un village historique. Hiroko, la mère de Rumina, me dit que les générations se suivent et que l’ère Edo n’est qu’à 2 générations en arrière.
Après Hazuki, une des filles de Rumina, Masha essaie un Kimono, habillée par une dame.
On boit un matcha latte dans un petit café où on discute avec le mari de Rina, une des soeurs de Rumina.
Les trajets en voitures sont rigolos à 11 dans un mini van pour 8.
Les enfants sur les genoux dans l’euphorie générale. On est loin de l’image stricte et de rigueur que l’on se fait du Japon.
On va ensuite chez eux – au 23e étage d’un building – passer le reste de l’après-midi où s’ensuit échange de cadeaux, discussions, guitare et vue de la vue sur les immeubles.
Hiroko et Rumina nous gâtent avec beaucoup trop de choses. On offre les chocolats en retour. Masha discute plantes avec Rina et son mari, collectionneur de cactus. On rit avec les enfants et le chat.
Au fil de la journée on est fatigué mais extasié. C’est trop bien de voir la famille, qui plus est si éloignée et si proche à la fois.
On repart avec Rumina et Hiroko en métro où bien sûr ma super carte 72h extra top moumoute ne passe pas et 2 agents accourent pour aider en démontant la machine et en s’excusant pour la gêne occasionnée… Mais quoi? À Paris je me serais même pas fait aider, voire plutôt engueuler d’ailleurs!
Aux revoirs émus dans le métro. En espérant se revoir début décembre, à notre prochain passage à Tokyo.
Retour à l’hôtel où on fait le check-in et on découvre notre chambre minuscule mais si bien optimisée, avec un robinet qui fonctionne à la fois pour la douche et l’évier. Et ces toilettes, mammma!
On part quand même dîner et on trouve un ramen shop où on comprend que la conception du ramen est complètement différente qu’en Europe, c’est plutôt considéré comme un repas rapide. On commande et on paye 1900 yen pour 2 (11 balles) en entrant, sur un distributeur, et on s’assoit à un comptoir où on attend notre bol en écoutant les slurps bruyants des voisins. Les nouilles sont trop bonnes et n’ont rien à voir avec ce que l’on connaît. Le bouillon est si gras, mais tellement bon!
On se balade, on achète nos IC cards Suica (cartes pré-payées pour payer tout et n’importe quoi. J’ai mon pingouin sur une vraie Suica et pas un Pasmo, trop content!) à la gare du quartier où on découvre des affiches ‘Wanted’ de malfrats.
On rentre après quelques emplettes puis on finit la soirée sur le lit, une bière, un récit et au dodo!